Le 1er Juillet 2017, un jeune martin-pĂȘcheur tombe dans le jardin, amenĂ© par un vent violent, il heurte un mur de clĂŽture et chute dans un massif de plantes vivaces. Nous le ramassons dĂ©licatement, lâexaminons, et nous constatons quâil est choquĂ© et ne bouge plus, pas de casse mais il a une paupiĂšre fermĂ©e.
AprĂšs sâĂȘtre renseignĂ© auprĂšs dâassociations ornithologiques (renseignements difficiles Ă obtenir), nous dĂ©cidons de lâinstaller dans la vĂ©randa dans une boite Ă chaussures (ouverte pour garder le contact avec les oiseaux extĂ©rieurs).
Nous lui administrons sur la paupiĂšre de lâeau distillĂ©e puis un collyre (Omnicol).
Il est nourri Ă heures rĂ©guliĂšres quatre Ă cinq fois par jour avec de petits morceaux de saumon crus (donnĂ©s avec une pince Ă Ă©piler) et de lâeau sucrĂ©e (donnĂ©e avec une seringue).
Quelques jours sâĂ©coulent et la paupiĂšre sâouvre, le martin-pĂȘcheur commence Ă voleter dans la piĂšce.
Une semaine de soins lui rend lâenvie de voler dans la vĂ©randa, mais il se laisse attraper pour ĂȘtre nourri.
Nous dĂ©cidons un jour de beau temps de le relĂącher prĂšs du petit Ă©tang de Congis. Il prend son envol, se pose sur une branche Ă proximitĂ© de nous, puis se perche sur une branche haute, regarde dans toutes directions et sâenvole vers la rĂ©serve ornithologique.
Nous Ă©tions heureux…
Martine et Philippe CAPET